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A PROPOS DE CLANDESTINE
Coucou tout le monde !
Ça faisait bien longtemps qu’on finissait nos soirées avec mes potes en parlant de cela: « Un jour, faudrait quand même qu’on remonte CLANDESTINE ».
Pour tous ceux qui ne le savent pas, « Clandestine », c’est mon tout premier groupe!
Je devais avoir 16 ans. J’avais les cheveux jusqu’aux épaules, je regardais mes pieds quand je chantais. J’avais une horrible guitare et, déjà, mon meilleur ami au synthétiseur, à coté de moi. On n’en touchait franchement pas une lors de notre premier concert au Marie Vatch.
Le Marie Vatch, c’était le café-concert qui se trouvait juste à coté de notre premier local de répétition. En fait, ce n’était même pas un vrai local, c’était juste la chambre de mon meilleur ami Julos, et un peu la mienne aussi…
C’était aussi un peu la chambre de François, notre premier batteur.
A nous trois, on avait peur de rien. On écoutait Noir Désir, Tryo et Manu Chao, en boucle. On se tapait fort dans l’épaule quand on évoquait Kyo, car ce n’était pas du « vrai rock ». On organisait des soirées complètement folles,…
L’été, on partait chaque année dans le sud de la France.
On squattait les scènes ouvertes de Marseillant plage.
Ce qu’on préférait, c’était descendre la nuit sur la plage de Monaco au Pradet, avec une guitare et des bouteilles de vin. On se mettait à jouer du Noir désir, du Mano Solo, ou tout ce que les gens nous demandaient (à part du Kyo bien sûr )! Petit à petit, les gens rejoignaient notre petit groupe et la nuit pouvait commencer.
On a connu ce que la vie offre de plus beau sur cette plage: l’amitié, la liberté, l’insouciance et la fraternité.
C’est peut-être à cet instant que nous nous sommes vraiment rendu compte de la puissance de la musique, et que François et moi avons décidé d’en faire nos études et notre métier.
A cette époque, on répétait la nuit et on avait de mauvais points à l’école.
Comme on jouait très fort, on baissait le volet de la chambre. C’est d’ailleurs de là que nous est venu le nom de « Clandestine » !
Une nuit, Roland (le patron du Marie Vatch), frappa à ce fameux volet et nous invita à venir jouer dans son bar. Le Marie Vatch, c’était le café-concert juste au coin de la rue, mais pour nous, c’était l’Olympia !
Philippe Lafontaine y avait ses habitudes, Marka y faisait régulièrement des concerts, Maurane y avait chanté… Une photo attestait même la présence de Claude Nougaro un soir…
Bref, l’Olympia, j’vous dis…
Ensuite, Math nous a rejoints à la guitare, et c’est là que le projet a pris une nouvelle dimension.
On a probablement dû y faire 20 concerts dans ce bar! On y a fait nos armes. D’abord devant nos familles, puis devant nos amis, puis devant les amis des amis, et puis un jour nous nous sommes retrouvés sur scène, et on ne connaissait presque plus personne dans la salle…
Plein de gens formidables ont participé à cette aventure, amenant avec eux leur talent, leur passion et leurs idées:
Hélène à la flute traversière, Corentin à la basse, Julien au violon, Lionel à la trompette & Vince à la basse.
Quand François nous a annoncé dans un bar à Namur qu’il voulait quitter le groupe, c’était bien plus que notre batteur qui s’en allait ce jour-là. C’était un peu de la plage de Monaco, un peu du Marie Vatch, un peu de Noir Désir et de notre adolescence qui s’en allaient avec lui.
Ensuite, ce fut au tour de Renaud de rejoindre le groupe à la batterie, et notre univers musical s’est redéfini.
Avec les arrivées de Math et de Renaud, on a trouvé le son qu’on avait envie de proposer à ce moment-là. Ensuite, on a commencé à jouer dans tous les bars du coin, et puis dans tous les petits festivals de la région (il n’y a pas une sortie de la E411 qui ne me rappelle pas un festival dans lequel on a joué).
Et puis, on a joué dans des festivals plus lointains (LaSemo, Francofolies de Spa, Pyramide Rock, Botanique, Spirit of 66,…). On a même été jouer à Paris pour un festival dans une cité étudiante… quelle fête !
C’était une époque un peu folle quand j’y repense.
On avait 20 ans, on était les meilleurs amis du monde et on buvait à l’oeil tous les weekends dans les festivals.
On jouait dans toutes les fêtes de fac de Louvain-la-Neuve, d’Alma et de Namur.
On partageait l’affiche, la scène ou les loges, avec des groupes ou des gens incroyables: Puggy, Deportivo, Eté 67, Camping Sauvach, Arkol, The Tellers, Lucy Lucy, Renan Luce, Cédric Gervy,…
Quand on buvait un verre dans un bar du coin, les gens savaient qu’on était les « Clandestine », qu’on avait joué pour les Francos.
Qu’on avait joué au Bota.
Qu’on avait même été invités dans les loges de Forest National avec BENABAR et qu’on avait joué au foot dans la fosse après le concert.
Math passait son temps libre à faire le boulot de management, Julos faisait nos clips, Renaud nos décors et moi j’écrivais les chansons.
On avait une équipe de fou ! Loïc de Radiguès était aux lumières, Benoît Dagnelie au son et Mélissa Janssens comme attachée de presse.
Après 2 démos, on a décidé d’enregistrer notre premier album (Les noces de Cupidon) avec Lionel Capouillez (Stromae).
On a fait une tonne de concerts avec cet album.
Même nous, on n’en revenait pas quand on repensait à notre premier concert, à la chambre de Julos et à ma coupe de cheveux…
Et puis, un jour, j’ai eu envie d’arrêter cette folle aventure en groupe pour me consacrer à Pierre Simon.
Aujourd’hui, l’envie de rejouer en groupe, entre amis, est là chez chacun d’entre nous. On bosse dur depuis des mois, on a plein de nouvelles chansons et nous sommes fiers de notre nouveau son!
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